La puissance des processeurs ne cesse d’évoluer suivant la célèbre loi de Gordon Moore – Cofondateur d’Intel- qui en 1965 avait prédit que l’intégration du nombre de transistors dans une même surface de silicium doublerait au rythme de 18 mois environs, créant ainsi une puissance de calcul exponentielle pour les microprocesseurs; et à quelques exceptions près, Moore ne s’était pas trompé.

Nous devons cette prouesse a 2 supercalculateurs :  SuperMUC (2,9 PFlops – Allemagne) et CURIE (2 PFlops France) et au code de programmation Illustris. La puissance de calcul se mesure en Pflops (péta-Flops) soit des millions de milliards de calculs avec virgule flottante, la ou les processeurs d’aujourd’hui se limitent à quelques milliards de calculs par seconde en virgule flottante, soit un rapport d’environ 1.10E6. Mais ce n’est pas tout car il faut tenir compte du nombre de cœurs par processeurs et du nombre de calculs possibles par cycle (Ghz) pour chaque cœur. On a estimé qu’il aurait fallu environ 2000 ans a un processeur “classique” pour effectuer la même quantité de travail, rien que çà!!!

[ezcol_2third]SuperMUC_supercalculateur[/ezcol_2third] [ezcol_1third_end]SuperMUC[/ezcol_1third_end]

[ezcol_1third]CURIE – TGCC[/ezcol_1third] [ezcol_2third_end]Curie_supercalculateur[/ezcol_2third_end]

 

Grâce à cette évolution informatique que rien ne semble enrayer, Illustris a pu simuler ce qui est certainement la plus belle mais néanmoins réaliste évolution d’une portion de l’univers sur une échelle de 13 milliards d’années, fournissant un niveau de détail jusque là inégalé, mais surtout ce nouveau code a permis de simuler toutes les formes de galaxies connues dans l’univers en tenant compte de la désormais fantomatique matière noire. Le résultat est à couper le souffle, voici cette vidéo a voir en HD si votre connexion vous le permet, sinon cela reste de toute façon magnifique: